Rapport de stage yazaki
Des audits internes qui fonctionnent bien
Cette huitième clé ouvre la porte des méthodes d’évaluation du système de management de la qualité. En effet, avoir un SMQ bien construit, très complet et bien documenté est une condition nécessaire mais pas suffisante pour la réussite de la certification.
Il faut apporter la preuve, tout d’abord, que le SMQ est en place et utilisé de façon opérationnelle, et, qu’ensuite il continue à fonctionner sans déviation et s’améliore de manière permanente.
10.1 Des audits, pourquoi faire ?
Le dictionnaire Le Robert27 est très restrictif dans sa définition, puisqu’il limite l’audit à une « procédure de contrôle de la comptabilité et de la gestion d’une entreprise. »
De son côté, l’ISO 9000 en donne la définition suivante :
Audit
Processus méthodique, indépendant et documenté permettant d’obtenir des preuves d’audit (enregistrements énoncés de faits ou autres informations pertinents et vérifiables) et de les évaluer de manière objective pour déterminer dans quelle mesure les critères d’audit (ensemble de politiques, procédures ou exigences utilisés comme référence) sont satisfaits.
En fait, l’audit qualité doit être débarrassé de la connotation « punitive » attachée à la notion d’audit. Trop souvent, le terme audit évoque l’idée que les choses vont mal et que l’objectif de l’audit, c’est de trouver le coupable qui, ensuite, sera puni.
À l’opposé de l’audit sanction, l’audit qualité est un outil de suivi qui va permettre à l’entreprise de maintenir, dans la bonne direction, son système de management de la qualité et l’utilisation qui en est faite. C’est un outil de pilotage de la qualité, et un outil d’amélioration.
En matière de qualité, il existe trois catégories d’audit :
− L’audit qualité qualifié d’interne lorsqu’il est commandé et exécuté par l’entreprise elle-même. C’est un mécanisme de type autoévaluation. On l’appelle parfois audit de « première partie ».
− L’audit de certification