Rappels organisations juridique
1 – Les principes
La justice est un monopole d'état : les citoyens ne peuvent pas se faire justice eux-même (sauf dans la procédure d'arbitrage).
L'égalité des citoyens : toute personne a droit à être jugée selon les mêmes règles que les autres.
La gratuité : les juges ne sont pas payés par les parties au procès. Cependant, les auxiliaires de justice (avocat, huissiers...) sont rémunérés par les parties.
La collégialité : Les affaires importantes doivent être jugées par trois juges (le président et deux assesseurs).
Le contradictoire : nul ne peut être jugé sans avoir été entendu.
L'existence de deux ordres de juridictions : L'ordre judiciaire qui traite les affaires civiles (c'est à dire entre personnes) et pénale (c'est à dire la sanction des infractions) et l'ordre administratif qui traite des affaires entre l'administration et les citoyens.
2 – Les juridictions civiles de premier degré
Les juges de proximité sont compétents pour les petits litiges (inférieurs à 4000 €) et les petits litiges de voisinage. Ce sont des juges non professionnels.
Le Tribunal d'instance juge des affaires de peu de valeur (entre 4000 et 10000 €) et des problèmes de tutelles, loyer, de crédit à la consommation,...
Le tribunal de Grande Instance juge les mariages, divorces et affaires de grandes valeur (supérieures à 10000 €).
Le Conseil de Prud'homme juge les litiges entre employeurs et salariés.
Le tribunal de commerce juge les affaires entre commerçants.
3 – Les juridictions pénales de premier degré
Le juge de proximité est compétent pour les contraventions les moins graves (moins de 750 €).
Le tribunal de police juge les contraventions les plus graves (maximum 1500 € d'amende).
Le tribunal correctionnel sanctionne les délits. Ce sont les infractions punies d'amende et de peine de prison inférieures à 10 ans.
La cour d'assise juge les crimes. Ce sont les infractions les plus graves. Les peines