Raefz
Conformément à la réglementation européenne et en appliquant la loi votée en novembre 2010, le gouvernement est en train de mettre fin à la situation de quasi-monopole de la RATP sur les transports de la région parisienne.
À la suite des transports ferroviaires et de l'électricité, les transports urbains doivent être eux aussi soumis à la concurrence, ce qui signifie qu'à chaque fois que de nouvelles lignes seront créées il devra y avoir un appel d'offres. Cela devrait concerner les lignes crées par le projet du Grand Paris. Pour le réseau déjà existant, celui qu'elle a participé à développer, la RATP a un délai. La concurrence ne sera effective sur les lignes de bus qu'en 2024, sur les lignes de tramways en 2029 et sur celles de métro, RER A et B-Sud en 2039.
C'est en mars 1948 que parut le décret créant la RATP. La nouvelle Régie des transports parisiens était chargée de remettre en état et de gérer le réseau de transports vieillissant et détruit par la guerre. Le gouvernement avait alors fait le choix de centraliser la direction des transports en nationalisant avec indemnisations les sociétés privées qui possédaient l'ensemble des lignes. En quelques décennies, avec de forts investissements et en position de monopole, la RATP a assuré un développement important des transports en Ile-de-France.
Aujourd'hui, en vue de préparer les transports d'Ile-de-France à l'ouverture à la concurrence, la RATP a été chargée de procéder à un premier découpage de l'entreprise, en séparant les infrastructures du réseau ferré du reste de l'entreprise, afin d'en permettre la facturation à d'éventuels futurs opérateurs privés. Pour l'instant, la direction se contente de créer un nouveau département, le Gestionnaire d'infrastructure (le GI), auquel seront affectés une partie des agents de maintenance. La RATP gardera la propriété des infrastructures remises au GI. Et le