Rabelais, guerre picrocholine
Avant de commencer la rédaction proprement dite d’une grande partie, il est conseillé de rédiger deux ou trois lignes d’amorce pour donner clairement le nom de cette partie et des sous parties qui la composent. Ce texte de Rabelais se caractérise dans un premier temps par son comique : la folie belliqueuse des personnages fait sourire le lecteur, notamment grâce à la parodie de l’épopée qui nous est donnée à lire, mais aussi grâce au renversement cocasse des rôles qui s’opère entre le roi Picrochole et ses conseillers.
Une fois cette présentation faite, on peut rédiger les sous parties (je vous rappelle que vous ne devez pas sauter de ligne entre les sous-parties mais simplement les signaler par un alinéa) L’épopée est un des trois genres fondamentaux de la littérature puisqu’elle existe depuis l’Antiquité : c’est le récit glorieux de hauts faits, des exploits d’un héros, et elle se caractérise pas l’utilisation de notions d’agrandissement et d’embellissement. (Si vous voulez travailler la parodie d’un genre, il faut obligatoirement définir ce genre pour montrer comment il est détourné. Rabelais, dans ce texte, utilise les grands procédés de l’épopée pour en faire la parodie et ridiculiser ses personnages. Tout d’abord, l’accumulation de noms de pays à conquérir que font les conseillers de Picrochole montre la rapidité souhaitée des conquêtes : cependant, cette rapidité est irréalisable, ce qui met en avant la folie des conseillers au sens où ils sont incapables de se rendre compte de l’impossibilité de leur projet. (Pour chaque élément du texte mentionné il faut : 1-l’expliquer 2-en tirer du sens). A ce plan de conquête irréaliste s’ajoute un manque de connaissances certain dans la mesure où les conseillers vont jusqu’à citer des pays qui n’existent pas comme La Samagarie et Luga. Nous remarquons également que les pays ne sont pas cités dans le bon ordre géographique : de ce fait, les conseillers n’ont