Résumé d’argumentation sur le processus de civilisation
Il analyse le processus de développement de l'empire carolingien, montrant l'évolution à partir de petites formations féodales, qui dans le processus de monopolisation et de compétitivité vont former des formations politiques de plus en plus grandes, en utilisant la transition de la seigneurie féodale au royaume comme exemple. L'auteur déconstruit ainsi l'idée que la formation (et pour ainsi dire "l'invention") de l'État est naturelle, ordinaire et peu compliquée ; il montre au contraire que le processus complexe de création de cette forme d'État s'est accompagné d'une série d'affrontements entre les seigneurs, chacun possédant son domaine d'influence et voulant …afficher plus de contenu…
Ainsi, l'auteur écrit qu'au stade de la féodalité, nous ne pouvons pas encore observer une division entre le budget personnel du seigneur et le budget de l'État. À ce stade, le seigneur féodal lui-même peut encore décider de la part de ses revenus qu'il veut consacrer à la mise en valeur de ses terres, à la construction de châteaux, au financement de ses divertissements, de la chasse ou, au contraire, de nouvelles campagnes militaires, en un mot, le contrôle de tout cela est encore entre les mains d'un seul seigneur. « Les recettes du seigneur féodal proviennent pour l'essentiel de ses terres dynastiques et domaniales qui sont sa propriété privée » (p. 32). Mais au moment même décrit ci-dessus, lorsqu'il devient difficile pour le seigneur lige de contrôler son champ d'influence, la socialisation du hasard et