Qui sommes nous
Il est si difficile de dire qui on est, même si on pense savoir tout sur nous même, ce qui malheureusement est faux. L'homme n'est pas transparent à lui même et il serait bien incapable de dévoiler tout ce qu'il y a à savoir sur lui même puisqu'il ne peut livrer que sur lui même des informations telles que l'identité. Mais n'est ce pas une identité vague ?
L'homme est avant tout un « sujet » mais attention, la notion de sujet a des définitions qui varient selon le contexte. En philosophie, on apprend que le sujet est avant tout pensant et responsable de ses actes même si le cas d'une maladie mentale reste à découdre. Il n'est pas soumis ou encore moins asservi comme aux temps des monarchies absolues.
Le sujet est conscient, conscient de ce qu'il fait mais est-il conscient de ce qu'il est vraiment ?
Certes on pourrait décliner son identité, nous présenter tous ses actes bons ou mauvais qu’on ne saurait pas ce qu'il est au fond de lui-même, dans le plus profond de sa pensée. Car lui seul peut faire cette démarche d'introspection sur lui même qui est à la base même de la philosophie.
Car si l'homme ne se questionne pas sur lui-même, il ne pourra avancer, sinon rester prisonnier d'une vision du monde qui n'est pas la sienne. La conscience de l'homme, à savoir ce qu'il est vraiment, s'est heurtée depuis la fin du XIX siècle à une science qui découle de la philosophie, soit la psychanalyse dont le premier a en développer les théories est Sigmund Freud. On y apprend que la conscience n'est pas tout, mais qu'il existe un inconscient ? Je ne parle pas de l'état passager dans lequel on peut se trouver mais bien d'un inconscient psychique, c'est à dire une partie jusqu'alors inconnue qui se diviserait en trois partie : le « moi », a savoir l'homme conscient, le « ça », qui commande toutes nos pulsions et enfin le « surmoi », qui exerce un contrôle sur le « ça », s’agissant plus d’un contrôle moral concernant par exemple notre comportement en