Ses débuts

Né de parents juifs allemands à Montauban en 1945, Daniel Cohn Bendit passe le début de sa vie entre la France et l’Allemagne. Il choisira la nationalité allemande pour ne pas avoir à effectuer son service militaire.
En 1966, il devient étudiant à l’Université de Nanterre. C’est alors que débute son engagement anarchiste. En mai 1968, D.C.B parvient à se faire un nom au travers du mouvement étudiant qui éclate alors dans toute la France. Rapidement mis sur liste noire, il devient l’objet d’un avis d’expulsion et part pour l’Allemagne.
En Allemagne, il manifeste son engagement anarchiste de diverses façons, en travaillant dans une crèche alternative antiautoritaire notamment, en créant un groupe anarchiste et en étant rédacteur pour des revues. En 1984 cependant, il délaisse la mouvance anarchiste, qui commence à s’essouffler, et rejoint les verts. Il devient député maire de Francfort pour les affaires multiculturelles en 1989.

Son parcours à l’UE

En 1994, D.C.B est élu député au parlement européen sous la liste allemande des Grünen (les verts). C’est en 1999 qu’il fait son entrée sur la scène politique française, en tant que leader des verts françaises (« Les verts ») pour les élections Européennes. Adulé par les médias, il permet aux verts d’obtenir un score historique de 9.72%.
Cependant, déçu de la tournure que prend le parti des verts français, il décide de repartir en Allemagne (2004). D.C.B sera par la suite désigné successivement porte parole du parti vert européen puis co-président des verts au Parlement Européen. A Strasbourg, il devient membre de la Commission des affaires économiques et monétaires ainsi que membre de la Commission des affaires constitutionnelles. D.C.B s’investit en 2009 dans la création du parti « Europe Ecologie les Verts » (EELV).

Ses positions

En France, D.C.B a été régulièrement critiqué pour ses prises de position. Ce dernier se désigne en effet comme « social-libertaire », c’est à dire