Question n° 35 : après avoir défini l'ete, vous en expliquerez le rôle et l'utilité
La capacité d’autofinancement, définie par la Banque de France comme un potentiel de flux financiers pour une activité normale, n’étant pas un indicateur de flux financiers réels, il a donc fallu déterminer un autre indicateur pivot issus du bilan et du compte de résultat pour analyser les différentes origines de la variation de la trésorerie : l’excédent de trésorerie d’exploitation (ETE).
Ainsi, nous tâcherons de définir ce qu’est l’excédent de trésorerie d’exploitation (ETE) et comment il est calculé dans un premier temps et nous verrons, dans un second temps, son rôle et son utilité.
I. Détermination
A. DEFINITION
Par convention, les fonctions de l’entreprise que sont l’exploitation, l’investissement, le financement, la répartition et le hors exploitation ont été fixé comme étant à l’origine des flux financiers.
L’excédent de trésorerie d’exploitation (ETE) se définie comme étant un indicateur sensible qui traduit les flux de trésorerie encaissés et décaissés par l’exploitation.
C’est un indicateur de défaillance de l’entreprise.
B. CALCUL
Le concept d’exploitation se situe au bilan d’une part par le besoin en fonds de roulement d’exploitation (BFRE) et au compte de résultat d’autre part par l’excédent brut d’exploitation (EBE).
C’est donc le pivot qui nous permet de comprendre l’évolution de la trésorerie entre deux exercices.
Dans une logique des flux financiers d’exploitation, on peut dire que la rentabilité brute (EBE) se transforme en trésorerie s’il n’y a pas d’éléments retardateurs exprimés par le BFRE.
ETE = (EBE – production immobilisée non génératrice de flux financiers) – variation du BFRE brut
On peut donc dire que la trésorerie d’exploitation est primordiale et une entreprise qui n’en dégage pas suffisamment pour faire face aux autres flux est condamnée à être rapidement en cessation de paiement.
II. Rôle et utilité
A. SON ROLE
L’ETE doit permettre de couvrir les frais financiers ainsi que