Question sur le corpus mercier sand de beauvoir
MERCIER dénonce initialement la privation de la littérature à la femme. La littérature est en effet l’accès au savoir et à la connaissance. Il parle d’une « jalousie honteuse » venant de l’homme quant au fait de « repousser la femme dans l’ignorance », « être sensible » ayant reçu de la Nature une imagination vive. Le texte de George SAND, elle-même une femme, explique de sa propre expérience que c’est la société, en particulier l’éducation différente entre les deux sexes qui est à l’origine de l’infériorité féminine, faute de « bonne éducation » (George SAND parle de « mauvaise éducation » en désignant celle des femmes l.6). En effet si les femmes n’ont pas accès au savoir de part leur éducation, comment peuvent-elles rivaliser avec les hommes, maîtres de la société à cette époque ! A ces deux textes dont la vision de la femme est similaire, s’ajoute celui de Simone de BEAUVOIR. Ce texte à nouveau écrit par une femme, explique de manière plus pédagogique le fond du problème : il est lié à l’opposition entre la « vocation d’être humain » et la « destinée » masculine ou féminine. Effectivement cette « vocation » et la destinée masculine sont identiques, ce qui rend l’homme non « divisé ». Il est demandé pour la femme en revanche, de se faire « objet et proie » pour « accomplir sa féminité » l.5. Il s’agit donc d’une importante distinction : être objet c’est subir et renoncer à ses « revendications de sujet souverain ». Dans le cas contraire, répudier son sexe ne serait pas une solution dans la mesure où la société a intégré les valeurs sexuelles. Il est vrai que ce n’est pas en refusant les attributs féminins qu’on acquiert les attributs virils l.23.
Pour conclure, ces trois textes détiennent la même vision de la femme, à savoir un être différent de l’homme mais pourquoi pas égal ? Ils dénoncent