Question sur corpus hugo/flaubert/zola
Le peuple tel qu'il est représenté par Victor Hugo ou encore Émile Zola, est décrit de manière très positive. Dans les misérables, c'est le jeune Gavroche qui en est l'incarnation. Ce dernier est décrit par de nombreux adjectifs mélioratifs tels que « envolé » ou encore « radieux ». Il est de même représenté comme très actif par la répétition de verbes d'action comme « étincelait » ,« bruissait », « descendait », « remontait » , à la limite de l'omniprésence comme le montre l'emploi des termes « ubiquité », « toujours » et « sans cesse » qui témoignent réellement de cette sensation. Gavroche est également associé à une « mouche » , cette animalisation se remarque avec l'utilisation de verbes « murmurait », « bourdonnait », « volait » et met ainsi en évidence le gigantisme de cette foule .Cette vision de la plèbe est par ailleurs présente dans l'écrit d'Émile Zola ou l'emploi récurent d'hyperboles « grandiose », « monstrueuses », « géantes », « innombrable » sert à évoquer ce nombre très important. Le peuple est de plus comparé à l'eau de part les nombreuses métaphores s'y rapportant comme « torrent », « tempête humaine », « flots vivants » . On observe chez Flaubert des termes similaires pour le désigner : « flots vertigineux » et « marée d'équinoxe ». Cette assemblée est dans la fortune des Rougons encore décrite de manière très méliorative par les adjectifs « superbes » ou bien « irrésistible » , rien ne semble dans ces deux textes