Question De Corpus
Question de Corpus
Introduction : Nous sommes tous jugés par notre physique, mais est-ce juste ? Nous allons répondre à cette question grâce à quatres textes de roman, deux du 19e siècle : Eugénie Grandet de Honoré de Balzac écrit en 1834 et L’Homme qui rit (deuxième partie, livre deuxième, chapitre 1) de Victor Hugo écrit en 1869 ; et deux du 20e siècle : Mangeclous (chapitre 1) d’Albert Cohen paru en 1938 et La Chambre des officiers de Marc Dugain paru en 1998. Nous allons analyser ce qui permet de rapprocher ces portraits de personnages. Dans un premier temps nous allons observer les portraits qui sont fait des personnages ; dans un second temps nous allons étudier les moqueries comiques subis par les personnages.
Développement : Axe 1 : Les portraits qui sont faits des personnages. Dans le corpus qui nous est proposer : nous trouvons en effet des portraits qui sont faits des personnages. Ceux-ci sont perceptible à travers la description physique péjorative. Honoré de Blalzac nous parle ainsi de “figure qui semblait repoussante“, de “verrures qui ornaient ce visage martial“, Victor Hugo lui nous donnes des expressions tels que “des oreilles se repliant jusqu’au yeux“, “un nez informe“ ou même “un hiatus pour bouche“. Albert Cohen et Marc Dugain nous parlent eux plus violemment en parlant respectivement de “visage décharné et tourmenté“ ; et de “pommette gauche enfoncée“, d’une “cavitée d’œil comme un nid d’oiseau pillé“.
Par ailleurs nous pouvons remarquer des descriptions digne d’une créature non humaine, particulièrement d’Albert Cohen qui nous parle d’une chose “aux immenses pieds nus, tannés, fort sales, osseux, poilus et veineux, et dont les orteils étaient effrayement écartés“ et aussi qu’une “profonde rigole médiane traversait son crâne halé et chauve auquel elle