Ces trois textes de corpus sont des extraits de romans. Le meurtre est le thème commun à ces trois textes. Dans Thérèse Raquin de Zola ; Laurent noie le marie de sa femme.Dans le roman d’Andrée Malraux, la condition humaine : Tchen un terroriste poignarde un trafiquant. Enfin dans l’étranger d’Albert Camus le narrateur assassine un « Arabe » (comme il l’appelle dans letexte). Mais en quoi la nature est elle importante dans ces scènes de meurtre ? Dans un premier temps nous verrons comment la nature est lié au meurtre et dans un deuxième temps la place qu’elle occupedans chaque œuvres.On peut remarquer que dans ces trois textes le vocabulaire de la nature est très présent ; et plus particulièrement de nature morte, défraichie. En effet ces trois textestraitent de la mort. La nature est donc en accord avec le thème. Comme dans le texte de Zola « les rayons dans l’air frissonnant…avec les premiers vents froids » (l6). Zola a choisit la saison de l’automnepour sa scène de meurtre, qui est une saison pas très joyeuse : il fait froid, le temps est triste,… De plus l’eau dans laquelle Camille c’est noyé était donc gelée ce qui rend la scène encore plusmacabre. Malraux lui contrairement aux deux autres auteurs à réalisé la scène du meurtre en pleine ville, dans un appartement : il n’y a donc pas de nature (plantes et arbres) qui est remplacé par lesvoitures et leur klaxons. Albert Camus lui utilise la nature pour réaliser des métaphores et comparaisons, comme à la l8 « dans un océan de métal bouillant » qui est une métaphore ou encore à la l21 « la lumière à giclée sur l’acier comme une longue lame étincelante qui m’atteignait au front » qui est une comparaison.
Ces différents auteurs parlent tous plus ou moins de la nature mais selonl’endroit ou se passe le meurtre ils peuvent accorder une plus ou moins grande place à la nature. Comme dans Thérèse Raquin ou la nature occupe plus de la moitié du texte et fait partie de la scène.