Question de corpus sur l'altérité
Le premier texte de ce corpus est de l'auteur Jean de La Bruyère. A la fin du XVIIème siècle, en 1688, il publie Les Caractères qui sont de brèves pièces littéraires ayant pour sujet les mœurs de son époque. Ce corpus est aussi composé d'un extrait du conte philosophique de Voltaire, Micromégas qu'il publia en 1752, c'est une œuvre qui résume l'esprit des Lumières en critiquant les travers sociaux de son époque. Enfin le troisième texte est tiré du livre 188 contes à régler écrit en 1988 par Jacques Sternberg ; ses nouvelles montrent les défauts des hommes. Ces trois textes du corpus visent à montrer des sociétés en conflits du XVIIème siècle à aujourd'hui. Ils dénoncent la guerre par de différents procédés qui finalement aboutissent à une même thèse. On a d'abord, l'auteur du XVIIème siècle Jean de La Bruyère qui par le biais des conflits naturels des animaux, réduit l'homme à se comparer et se différencier aux simples querelles bestiales « Vous avez déjà, en animaux raisonnables, et pour vous distinguer de ceux qui ne se servent que de leurs dents et de leurs ongles ». Il affirme donc que l'homme est plus cruel et tue tous ses ennemis. Ses multiples interrogations participent à l'animation du texte et contraint le lecteur à se poser les questions à lui-même. Dès le début du texte, celui-ci provoque le public ; en effet il remet en question une affirmation d'un auteur inconnu « l'homme est un animal raisonnable ; qui vous a passé cette définition ». Il emploie le présent de l'indicatif, ce qui rend le texte vivant et donne l'impression du vécu au récit. On retrouve ainsi une énumération d'armes qu'emploie les hommes
« imaginé les lances, les piques, les dards, les sabres et les cimeterres » qui s'oppose à « ont joué de la dent et de la griffe ». cela montre un aspect plus positif du conflit des animaux que celui des hommes. On peut observer une gradation