Question corpus , camus
En quoi cette argumentation est-elle efficace ?
Nous avons affaire ici a un corpus de trois textes de Camus , portant tous sur l'obsession des hommes et l'argumentation : Le première est la conclusion du Discours de Suède ( 1957) , ensuite un essai sur Franz Kafka , in le Mythe de Sisyphe ( 1942) et enfin la pièce de theatre Caligula ( 1944) , acte IV séquence 14 le dénouement. Il s'agira donc de montrer l’efficacité de l'argumentation sur les lecteurs . Nous allons étudier deux types d'argumentations , tout d'abord l'argumentation cohérente et ambitieuse des textes 1 et 2 puis l'argumentation assumée qui est surtout présente dans le texte 3 . Afin d'argumenter de manière cohérente et ambitieuse les textes 1 et 2 sur l'obsession de l'homme et sur la liberté d'expressions des artistes , Camus utilise une énonciation évolutive et une prise de risque en milieu de texte . Nous pouvons remarquer dans le texte 1 que Camus parle a l’impératif tout au long du discours et de même dans le texte 2 , Camus intègre alors ses destinataires dans son argumentation ; “ Réjouissons-nous” répète t-il dans le Discours de Suède , la répétition de cette phrase montre l'esprit universel que veut inspirer Camus a travers ce discours , et cherche a réveiller le lecteur. La dernière phrase de son discours ne fait qu'affirmer cette idée d’universalité . Nous connaissons bien l’idée “ camusienne”. Cette thèse repose sur le fait qu'un artiste doit prendre des risques et c'est exactement ce que va faire Camus dans ces 2 textes. Dans le texte 1 Camus prend le risque du contre sens en parlant de Nietshe sans expliquer de quel coté de Nietshe il faut comprendre ; pareil dans le texte 2 , il prend le risque d'une double interprétation , il sélectionne ses lecteurs avec un gros risque d’incompréhension . Dans ce dernier texte, Camus a utilisée une argumentation assumée , cela veut dire qu'il a écrit un texte ouvertement scolaire et a utilisée des