Querelle ancien moderne
Les « Anciens » qui défendent les grands auteurs antiques et souhaitent qu'ils restent des "modèles" dans la création artistique.
Les « Modernes », quant à eux, estiment qu'il faut innover et pensent que la création artistique de l'époque peut rivaliser avec le passé.
Les acteurs majeurs de cette querelle étaient :
ANCIENS MODERNES
Boileau (1636-1711)
Racine (1639-1699)
La Bruyère (1645-1696)
La Fontaine (1621-1695) Corneille (1606-1684)
Charles Perrault (1628-1703)
Bernard de Fontenelle (1657-1757)
Philippe Quinault (1635-1688)
Charles de Saint-Evremond (1615-1703) Cette querelle se déroula en deux étapes principales :
Dans la première étape, le débat portait sur l'épopée et le poème héroïque où Boileau, dans son Art poétique (1674) préconisait le respect des modèles grecs et latins et le recours à la mythologie. Ainsi, la querelle s'élargit à la question de l'emploi du français au lieu du latin dans les inscriptions.
Ensuite, la deuxième étape fut quand Charles Perrault le 27 janvier 1687, présenta, à l’occasion d’une guérison de Louis XIV, à l’Académie française son poème Le siècle de Louis le Grand dans lequel il faisait l’éloge de l’époque de Louis XIV comme idéale tout en remettant en cause la fonction de modèle de l’Antiquité. Ainsi, cela provoqua chez Boileau une protestation immédiate.
Les idées des « Anciens » :
- L’autorité de Virgile et d’Homère : leurs œuvres sont des chefs-d'œuvre incontestables et doivent servir de références et de modèles -Il faut imiter la nature : et n’'accorder d'importance qu'au simple et au naturel. - Imiter ne veut pas dire copier servilement et ne pas faire preuve d'originalité et de personnalité. Il faut suivre l'exemple des « Anciens », avoir la même rigueur qu'eux. - Il faut que les œuvres d’art résistent au temps et pour celà, elles doivent traiter des caractéristiques de la nature humaine, ce qui