Quelles sont les marques de réalisme présent dans le conte la bête à grand’queue ?
Le contexte réaliste dans le conte est la manière dont les personnages et plus encore le narrateur aborde le conte. Cette manière de raconté l’histoire place le destinataire dans un contexte qu’il connait bien. Dans La bête à grand’queue, ce contexte réaliste est présent de différentes manières; soit par les lieux mentionnés, le mode de vie commun ainsi que par les fonctions sociales qui y sont représentées. Tout d’abords, les lieux sont un élément du contexte réaliste puisqu’ils font référence à des lieux réels : «Le père Lazette l’avait mis au collège de l’Assomption, d’où il s’était échappé pour aller à Montréal faire un métier quelconque.» Le fait que l’auteur place le destinataire dans un contexte qu’il connaît comme étant «vrai» fait ressortir le contexte réaliste puisqu’il dégage pour le lecteur de la vraisemblance. De plus, l’auteur utilise des lieux précis, «collège de l’Assomption» et «Montréal», qui viennent interpeller le lecteur et l’auditoire pour créer l’effet que tout ce qui suit sera réaliste puisqu’ils se produiront dans un lieu réaliste. Ainsi, les lieux contribuent au contexte réaliste puisqu’ils apportent de la vraisemblance au conte et qu’ils apportent un effet réaliste sur le lecteur. Par la suite, le mode de vie de l’auditoire et du narrateur permet au destinataire de se rapprocher des membres de l’histoire qui font partis du contexte réaliste : «- André, trois verres de Molson réduit.» La marque bien connu des canadiens vient marquer de réalisme ce conte. Le fait que les personnages consomment la même bière que le destinataire ajoute au contexte réaliste. De plus, le mode de vie se perçoit également dans le simple mot «réduit». En effet, par ce mot l’auteur déclare une certaine pauvreté qui vient toucher le destinataire et lui fait prendre conscience que comme dans la société dans laquelle il vie, le conte présente différentes types personnes, mais