L'éthique est une sorte de morale, de réflexion sur les fondements des valeurs et des normes. Elle se donne pour but d'indiquer comment les êtres humains doivent se comporter, agir et être, entre eux et envers la Nature. Cette notion voit réellement son importance s'accroitre dans en Août 1945 après le bombardement des villes japonaises de Hiroshima et Nagasaki. Le monde se rend alors compte de la puissance destructrice que le progrès peut engendré : des milliers d'être humains morts en quelques secondes. Avant, le progrès était vue comme bienfaiteur et bénéfique, maintenant l'Homme mesure tout son aspect redoutable et destructeur. On assiste alors à un tournant dans l'histoire des avancées : c'est la fin de la foi inébranlable de l'Homme dans le progrès. Ses évènements créent des doutes, des incertitudes et changent la vision de l'humanité face aux avancées technologiques. C'est pourquoi l'éthique n'était pas nécessaire et maintenant elle devient réelle et de plus en plus essentielle. C'est comme si l'Homme avait perdu la maîtrise du progrès d'où son importance : elle a pour principal but de protéger l'humanité des avancées scientifiques. Ainsi puisque le but de l'ingénieur consiste à résoudre des problèmes de nature technologiques et concrets, ils semblent être confrontés tout particulièrement aux problèmes que posent l'éthique. L'ingénieur est le moteur principal du progrès. Néanmoins, certains affirment que les interrogations d’ordre éthique ne font pas parti des compétences des ingénieurs. Ils n’auraient donc pas d’opinion légitime à exprimer à ce propos et seraient uniquement dotés d’un savoir technique. N'ayant pas les qualifications nécessaires, ils seraient dénués de responsabilité particulière quant à l'éthique. Le choix de l'éthique serait donc de la compétence des décisionnaires, des employeurs. Or le savoir technique ne peut être constamment compris par les décideurs, donc ces derniers s’en remettent généralement à l’avis des ingénieurs. De