Quelle est l’importance de la souffrance dans ce roman et que fait-on pour s’en échapper ?
Dans « La Vie Devant Soi » on est présentés avec un monde repli de souffrance qu’on voit a travers les yeux naïfs de Momo qui ne comprend pas vraiment tout ce qui l’entoure ; ses fausses idées sur la signifiance des choses le pousse à se tromper, à mélanger les choses – à travers la voix de Momo la souffrance est d’un côté verni d’une couche d’humour devient plus légère, mais aussi devient bien plus tragique ; il y a une tristesse dans le fait qu’il est trop jeune pour vraiment comprendre, mais il est toujours conscient de l’idée en elle-même et parfois de la souffrance qu’elle peut apporter pour lui – par exemple, il a peur de l’Assistance Publique, sans vraiment savoir pourquoi. De plus, l’humour qui accompagne ses conceptions erronées du monde autour de lui fait qu’on a un peu de distance avec la souffrance ce qui peut rendre celle-ci plus touchantes car en utilisant cette voix , Romain Gary élimine le côté anesthésiant de montrer trop de souffrance directement. Tous les personnages dans le roman trouvent une manière de s’échappera de leur réalités – largement en rêvant, en inventant. Momo trouve un grand nombre de fantaisies qu’il utilise pour s’évader de sa souffrance. Pour lui, le carnaval – le monde à l’envers – est un échappement car il voudrait tout changer a sa vie, mais il ne peut pas, il y a trop de restrictions et ses liens avec Mme Rosa sont si fort qui culpabilise pour une simple pensée a la possibilité de quitter son monde et Mme Rosa – il a l’impression de la « tromper » ce qui montre la complexité de leur relation ; Mme Rosa joue tellement de rôles dans sa vie car il est si seul, même celle de la femme ou l’amante. Momo rêve de tout ce qu’il n’a pas, surtout la protection ; « j’ai parfois envie de crever, tellement j’ai envie d’être fort » - il imagine qu’il est flic et qu’il n’a plus « peur de rien et de personne ». Ces rêves soulignent la vulnérabilité de