Que suis-je ?
I) Un sujet conscient
Conscience = cum scienta = avec savoir
Être conscient c’es agir, sentir ou penser tout en savhant que l’on agit, sent ou pense. De manière classique, la conscience se définit comme la connaissance que l’Homme a de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. Avoir conscience de quelque chose c’est s’en rendre compte. On peut envisager plusieurs niveaux ou degrés de conscience :
1) La conscience immédiate : elle accompagne tous nos actes et toutes nos perceptions.
2) La conscience réfléchie : elle permet un retour critique sur nous-même et sur nos actions.
3) La conscience morale : c’est la capacité de répondre de soi, de porter des jugements de valeur sur nos comportements et ceux des autres.
Avoir conscience, ce n’est pas seulement exister mais c’est de se savoir exister.
La conscience me permet de me présenter que j’existe dans un monde et pas seulement de le ressentir. Elle introduit une distance entre moi, sujet de conscience et ce dont j’ai conscience, c’est àa dire tout objet. La conscience implique donc une existence sous deux rapports : un rapport à soi et un rapport au monde.
1) Être un sujet, c’est exister pour soi et être capable de se saisir en tant qu’individu à travers le changement. KANT (XVIIIème) explique que le « je » est transcendental (= condition de possibilité de possibilité transcendant (dépassement) ≠ immament (présence)).
Pour pouvoir dire « je » c’est être capable de se représenter sa propre personne donc de saisir son identité à travers le temps et le changement comme si cela aller de soi.
2) D’un autre côté, nous pouvons dire que « toute conscience est conscience de quelque chose » HUSSERL (XIX-XXème) parce que la conscience n’est jamais vide, il y a toujours un contenu de conscience. Toute chose dont je prend conscience et parce que j’en prend conscience est un objet. Ethymologiquement, l’objet est ce qui est jeté devant soi. Le rapport au monde inauguré par ma conscience est un