Que gagnons nous a vouloir ne pas perdre du temps ?
En cherchant à définir cette notion insaisissable, nous nous rendons compte que le temps est à la fois une puissance extérieure et une réalité objective sur laquelle nous n'avons pas de prise, simplement indiquer par les aiguilles d'une montre. D'après Bergson, il 'y a rien de commun entre le temps connu par la science, le temps mesurable, quantifiable dans lequel les choses évolues, où nous évoluons et le temps vécu qu'il nomme par opposition « sentiment intérieur de la durée ». Sur le plan de la conscience intime et chacun peut en faire l'expérience, le temps s'allonge ou s'accélère, pèse ou s'oublie en fonction des aléas de la vie, au grès de l'humeur du moment. De ce point de vue donc, ce n'est plus à lui-même que le temps doit sa motricité implacable mais à nous, nous autres les humains qui somment des observateurs dotés de conscience.
Le temps donc, file, s'écoule sans intérruptions. A l'image de l'eau d'une cascade qui jamais ne tarie, ou celle de la terre tournant autour du soleil aussi certain qu'après le jour vient la nuit et qu'il en sera toujours ainsi. Le temps ferait-il finalement parti de ces choses reposant sur la dynamique de l'univers ? Toutefois, bien que pratiquement tous les philosophes y ait déjà réfléchit, le temps reste une vaste étendue de questionnements, d'incertitudes et d'angoisses pour l'homme. Il n'a aucune emprise sur lui, sur son déroulement qui le dirige