Ce qui nous touche chez l'enfant, c'est sa joie communicative, sa spontanéité, et son aptitude à vivre les situations avec flexibilité, pouvant passer du rire aux larmes, sans effort.
Retrouver son innocence, c'est habiter la virginité de la conscience, libérée de tout contenu.
Un esprit ouvert, alerte, disponible, une facilité à remettre en cause ses propres points de vue, une liberté par rapport aux opinions, telles sont les caractéristiques d'un être qui pressent sa nature profonde, cette même nature qui habite l'enfant innocent.
Il ne s'agit donc pas d'un retour à l'enfance, qui serait régression, mais d'un abandon des oripeaux de l'adulte, enfermé dans le savoir, le pouvoir et l'avoir.
Telle est l'innocence qui nous cherche, dans notre corps comme dans notre esprit, nourrissant ainsi l'agir par la beauté du non-agir, eL’enfant innocent

Tout jeune, l’enfant est en devenir, il apprend petit à petit, il reste ignorant de tant de choses comme souvent des risques encourus par des actes instinctifs.

Oui, il est bien innocent et personne ne peut lui en vouloir de ne pas encore savoir apprécier les situations et les comportements.

Il exprime ses envies d’emblée, il s’élance sans réfléchir, il demande attention et soutien.

Les parents et les éducateurs lui doivent une vigilance sans faille, un accompagnement assidu dans leurs apprentissages.

L’enfant pur

L’enfant fonctionne selon ses instincts naturels. Il est encore indemne des pressions sociales.

Tout petit, son instinct de survie le fait cependant crier quand il a faim, pleurer quand il a mal ou devenir apeuré par quelque bruit assommant et imprévu.

Mais assez vite, dès qu’il est confronté aux autres, il défend rapidement sa place. Il va repousser les agressions, il va dénoncer ses camarades, il va les bousculer ou les critiquer pour les mettre hors d’état de lui nuire.

La pureté est exempte de toute pollution. L’enfant a en lui une perception de ce qui l’entoure sans aucune