L’homme est une espèce morale. C’est-à-dire, la plupart des gens luttent pour la liberté, le bonheur et la justice. Initialement, les lois ont été établies pour soutenir ces valeurs protégeant les droits de l’homme essentiels. Le bonheur par exemple ne peut guère être atteint, quand l’agressivité règne et c’est pourquoi les lois prohibent un tel comportement. Or, la liberté n’augmente pas forcément grâce aux lois. Au contraire, chaque loi mène à au moins une ‘victime’ perdant des libertés. Mais que faire quand le règlement viole les droits de l’homme ? D’abord nous nous pencherons sur cette question. Puis nous nous demanderons si la violation des règles est une bonne manière de protester contre l’injustice et dans la dernière partie, nous discuterons d’autres façons de lutter contre elle.

Les lois ont donc des limites : elles réalisent toujours une échange entre la liberté et la restriction. Et si une loi vous vole des droits indispensables, que feriez-vous ? Si la loi viole également des droits collectifs, il est logique que cette loi soit modifiée. Mais bien sûr, tout le monde n’a pas la puissance de changer le règlement. Victor Hugo nous l’a appris clairement : « Quand les lois sont contre le droit, il n'y a qu'une héroïque façon de protester contre elles : les violer ».

Mais en réalité, la transgression des lois n’est pas vraiment héroïque. Par exemple, comme vous trouvez la loi anti-burqa condamnable moralement, vous la violez en portant une burqa. Mais vous le faites furtivement pour éviter une amende de 50 euros. Ce n’est donc pas un acte qui atteste le courage, parce que si personne ne voit votre action, vous ne changerez pas beaucoup.

De plus, la violation du règlement n’est pas la seule manière de regagner ses droits. Il vaudrait mieux vous réunir avec un certain nombre du même bord, parce que la force de persuasion augmentera selon le nombre de personnes. La manifestation est par exemple un des meilleurs moyens de montrer les limitations du