quand angele fut seule
Il y avait bien vingt ans qu’on n’avait pas vu un rat à la maison.
En sortant la poubelle, elle ne s’était pas rendue compte que sa voisine d’en face, Germaine Richard, était à sa fenêtre, les yeux rouges, baignés de larmes, car elle avait perdu l’homme qu’elle aimait. Elle observait Angèle de sa fenêtre. D’ailleurs, elle observait tout le monde à présent, étant donné qu’elle passait toutes ces journées devant sa fenêtre. Elle regardait la poubelle d’Angèle avec son air indifférent, quand, d’un coup, son visage se changea en air de surprise. Elle vit dans le sac d’Angèle une boîte, à trois quart vide, avec inscrit dessus « MORT AU RAT ».
Quand je relevai la tête, cette magnifique mer me fit frissonner. En effet, elle était bleue, presque transparente, et venait lécher le sable chaud à chaque délicate vague. Ce bruit… Ce bruit me reposait, me détendait à chaque fois que je l’entendais. Je me rallongeai sur ma serviette, et ouvris les yeux. En haut, il y avait le soleil, et j’étais éblouie. Il faisait bon, et chaud. Je sentais une légère brise, qui venait caresser ma peau, et me permettait de ne pas avoir chaud. Je décidai de faire bronzer mon dos, et pour cela, il fallut que je me tourne. Quand je regardai en face de moi, je vis de grands palmiers. Ces grandes feuilles étaient d’un vert émeraude époustouflant, aucun arbre ne semblait desséché. Derrière, j’aperçus une forêt, et je décidai d’aller voir. Je laissai mes affaires sans aucune crainte sur la plage, puisque même si je ne connaissais pas ces familles, je savais que personne n’aurait l’idée de venir voler mes biens.