Qu'est-ce que l'abandon de la cosmologie ancienne et du dieu chrétien a changé dans notre façon de concevoir notre rapport à autrui?
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Le monde moderne vient tout changer au niveau de notre perception de l’homme et du monde dans lequel nous vivons. En effet, les cosmologies anciennes stoïciennes affirmaient que le monde était hiérarchisé et ordonné, tandis que la conception moderne le décrit comme étant un chaos infini et dénué de sens. La science remet également en doute les pensées de l’Église et place l’homme au centre du monde, alors que chez les grecs, c’était le monde qui était l’essentiel de tout. L’homme est désormais le seul être sur Terre et la conception moderne pose une égalité de tous les êtres humains, qu’on appelle l’humanisme. Les recherches de Descartes, Rousseau et Kant viennent changer la perception de l’homme. Rousseau compare ainsi l’homme à l’animal dans sa capacité de se perfectionner ainsi que sa liberté par rapport à sa nature, puisqu’il n’est pas encadré par un système naturel comme les animaux le sont. Il définit également la valeur morale par deux piliers, le premier étant le désintéressement, c’est-à-dire s’affranchir des penchants naturels, qui s’impose à nous si évidemment que nous ne nous en rendons même plus compte. Par exemple lorsqu’une personne est généreuse envers nous, nous avons le réflexe de la remercier. Le deuxième pilier est l’universalité des actions morales, où le bien n’est plus relié aux intérêts privés, mais plutôt aux intérêts généraux, tels que notre nature, notre corps, nos goûts. Ainsi, choisir l’intérêt général à l’intérêt particulier et le bien commun à l’égoïsme apporte un certain mérite, puisque cela s’oppose aux conceptions anciennes.
L’univers moderne cherche comment faire un monde cohérent entre tous les humains sans utiliser la nature (autrefois cosmos) ou la divinité. L’humanisme moderne comporte donc sur la volonté des hommes qui acceptent de se restreindre eux-mêmes, de s’autolimiter en prenant conscience que leur liberté s’arrête lorsque celle d’autrui commence, puisque l’homme est en principe considéré comme un être égoïste. Pour