Jean-Joachim Goriot (surnommé le Père Goriot à la pension Vauquer)

_ Né en 1750, d'origine modeste. _ Avant la révolution, il rachète le fond de commerce de son patron. Installé rue de Jussienne, il vend des vermicelles et de l'amidon, devient président de la section Jussienne et profite de la disette pour décupler le prix de ses farines ce qui lui procure une énorme fortune. _ Il a épousé la fille d'un paysan de la région de Brie dont il a deux filles : Delphine et Anastasie.

Dans le livre : Resté veuf avec ses deux filles , il développe le sentiment de la paternité jusqu'à la folie, d'où le nom de « Christ de la paternité » que lui donne Balzac.Il offre à ses filles une éducation bien au dessus de leur classe sociale. En se mariant, Delphine deviendra la baronne de Nucingen et Anastasie la comtesse de Restaud. Il transforme graduellement son amour pour ses filles en passion totale, puis en vice, allant jusqu'à encourager leur adultères comme en préparant un appartement pour sa fille et son amant ou sermonner le mari de son autre fille qui lui reproche ses dettes et son amant. Au lieu de les ramener à la raison, Goriot pousse souvent ses filles au bout de leurs folies, son amour paternel abandonne toute morale.

Au cours de sa vie, ses deux filles le ruinent peu à peu, on le constate en observant ses changements d'étage à la pension Vauquer :
_ En 1814 il s'installe à la pension, ses gendres refusant de partager leurs habitations. Il a encore 8 à 10 milles francs de rente ce qui lui permet de loger au premier étage de la pension, le plus chic, spacieux et confortable.
_ L'année suivante il se voit obligé de monter d'un étage car il perd de plus en plus d'agent en l'offrant à Delphine et Anastasie.
_ Quatre ans plus tard, encore plus appauvri par ses filles, il passe dans une chambre du troisième étage, dit « l'étage des pauvres ». Il devient le souffre-douleur des autres pensionnaires.

Au cours du livre, il se rapproche de Rastignac, un