Punir
Par la punition, on inflige à quelqu'un un châtiment en expiation d’une faute. La punition est donc, comme la vengeance, un mal du point de vue de celui qui la subit. Pour autant, la vengeance suppose une véritable intention de nuire. Celui qui se venge ne le fait pas par sens de la justice, mais parce qu’il éprouve le besoin de voir l’autre souffrir. La punition se présente au contraire bien souvent sous l’aspect d’une loi : loi positive lorsque la punition est sanctionnée par un tribunal, loi parentale lorsqu’elle est décidée par un des deux parents. Mais pour autant, le principe même de la punition, qui consiste à faire faire à la personne coupable un acte qui lui est pénible (l’enferment carcéral, les travaux forcés, les phrases que l’écolier doit recopier cent fois…) n'est-il pas contradictoire ? Ne consiste-t-il pas à faire du mal à celui qui a fait du mal, et ainsi à se montrer soi-même coupable d’un dommage ? Celui qui punit n’entre-t-il pas finalement toujours dans le cercle vicieux de la volonté de faire le mal ? N’est-il pas toujours animé d’un désir de nuire semblable à celui du coupable, qui les met sur un même plan et fait de toute punition une vengeance motivée par les passions ? La question centrale est donc de savoir si entre punition et vengeance, il y a une différence autre que celle de l’institutionnalisation et de la justification de la première, par opposition à l’arbitraire de la seconde.
venger? : la chose se distingue de l'objet en ce que ce dernier est construit ; cela n'implique pas que la chose soit chose en soi ; ce qui est chose se constitue comme ce qui est maniable, ce qui est disponible ; autrement dit, l'objet se réfère à la pensée, la chose à l'action ; le monde des choses, c'est le monde qui se détermine dans la pratique, et y résiste ; à partir du sens 3, le réaliste confond volontiers la chose et l'objet (cf. DURKHEIM : « Il faut considérer les faits sociaux comme des choses »). 4. - Chosisme : attitude