Psychosociologie au travail
Introduction
L’homme est un être social, sa façon d’être est déterminée par sa relation avec les autres. Notre société fait en sorte que l’homme vive en groupe grâce à des vecteurs comme le travail.
L’intégration, c’est la façon dont un groupe s’attire à lui un individu. Quelqu’un qui est intégré, c’est qu’il partage des normes et des valeurs. L’intégration est donc un lien social qui unit les membres d’un groupe et qui fait que les individus acceptent de vivre dans ce groupe.
En quoi le travail est-il le lieu central de l’intégration ?
On verra dans une première partie en quoi le travail est-il un facteur d’intégration sociale pour par la suite aborder comment la perte d’un emploi fragilise le lien social.
Le travail : facteur d’intégration sociale
Le travail est un facteur d’intégration sociale, même plus que la famille. * Il permet à chaque individu d’avoir un revenu, ce qui permet d’avoir une norme de consommation vecteur d’intégration sociale (cinéma, sorties, invité des amis à la maison, clubs). * Par ce fait, l’homme peut avoir une relation sociale avec autrui, ce qui rappel le capitalisme social (cf. Bourdieu). D’après l’INSEE, le pourcentage de personne pour lesquelles le travail est essentiel pour s’épanouir personnellement a augmenté de 3 points entre 2003 et 2005 (de 80 à 83% des gens). * Le travail permet aux individus d’affirmer leur identité et d’avoir un statut défini grâce aux normes et valeurs auxquelles il est soumit par son entourage professionnel (hiérarchie). * Enfin, le travail accorde un accès à la protection sociale. Par exemple, les minimas sociaux comme le Revenu de Solidarité Active (RSA), offrent à chacun une garantie minimale de ressources afin de lutter contre le risque d’exclusion de la société. La participation au salaria à travers le statut professionnel et les cotisations sociales ouvrent des droits collectifs et intègrent les individus à la société