Psychologie
2.2 Jones et Davis (1965) : le modèle des « inférences correspondantes »
Ce modèle va ouvrir la voie à un nombre de travaux considérables sur l’attribution.
Particularité : intérêt pour les hétéro-attributions = les attributions que je fais à propos de quelqu’un d’autre dont j’observe.
Le schéma suivant est la manière de voir pour Jones et Davis : c’est la perception par un observateur des causes du comportement d’autrui :
Possibilités qui s’offrent à l’observateur pour interpréter
les observateurs se servent Hasard ? plus de ça
Observateur Acteur -> comportement Acteur ?
Environnement ou contexte ?
Quand j’observe le comportement d’autrui, je vais chercher quelle est la cause de ce comportement.
Idée centrale pour Jones et Davis : L’observateur pense que le comportement de l’acteur est causé par un trait de caractère de cet acteur.
Exemple : le voisin qui ne dit pas bonjour à sa voisine
Interprétation de l’observateur : « mon voisin a un comportement chagrin ». Je cherche la cause dans le comportement de l’acteur.
Les observateurs vont tenter de connaître autrui en partant de l’idée que si autrui émet telle conduite, c’est parce que cette conduite est directement liée à la personnalité de l’acteur. On est là dans une conception du déterminisme personnologique des conduites
Dans l’attribution causale, nous ne sommes pas à la recherche de la vérité, on recherche des causes.
2ème schéma : il illustre plus la pensée de Jones et Davis
Pour que l’individu produise des inférences causales, pour qu’il puisse accéder aux intentions de l’acteurs, il faut tout d’abord que l’observateur repère les effets des actions.