Psycho
Elle n’est pas une méthode mais une boite à outils.
La tâche de conduite y est conceptualisée comme étant un ensemble très divers de savoirs et de savoir-faire, qui sont employés ou non, en fonction des motivations du conducteur.
Il faudra donc un ensemble très divers de méthodes pédagogiques pour l’améliorer.
Néanmoins, si le travail sur les motivations échoue à produire une stratégie sécuritaire, aucune méthode pédagogique ne pourra remplacer ce manque.
Origine de la matrice GDE :
- Elle nous vient de Finlande, Esko KENSKINEN et Mika ARATAKA ont réalisé des travaux sur le comportement des conducteurs.
- Introduite en 1999 lors d’un travail de coopération avec l’Europe à l’occasion de recherches en sécurité routière.
- Nommée projet GADGET :
« évaluer les changements du comportement du conducteur relatif à l’introduction d’équipements de sécurité dans les véhicules, aux modifications visibles de l’espace routier, aux mesures éducatives, de formation et réglementaires, ainsi qu’aux campagnes de sécurité routières ».
Il s’agit précisément d’un nouveau concept de formation dans notre pays car il ne s’agit pas seulement de conduite automobile mais aussi de l’éducation du conducteur au sens large.
Les grands principes
Le développement de la matrice repose sur deux idées fortes :
Le comportement de conduite est un système cybernétique (provenant de la science étudiant les mécanismes de commande et de communication entre l’homme et la machine).
Les 2 niveaux supérieurs du système qui portent sur les motivations, mettent des pressions et des contraintes sur les deux niveaux inférieurs, qui concernent la performance (une rétroaction – processus de réajustement automatique – est possible).
Le continuum éducatif doit permettre une de développer réflexion en chacun.