Psychanalyse des récits
Le héros grec va toujours être renvoyé à son passé, le retour aux origines. Ce qu’il fait est obligatoirement destiné. Alors que de façon biblique, c’est le futur qui est intéressant. C’est la une grosse distinction. On change l’ordre de la temporalité.
On retrouve ces formes de récits dans le cinéma hollywoodien.
Le récit mythique biblique fonctionne de manière décroissante. Dans la genèse, c’est le déluge. C’est donc toute l’humanité qui est touché. L’autre événement, c’est Babel, un conflit entre les nations, on perçoit une décroissance, une dispersion pour s’individualiser. L’importance de la langue dans les processus d’individualisation. Puis, c’est le faux sacrifice de Abraham.
Il y a ici une notion fondamentale d’écriture, soit, les événements, les mécanismes de l’intrigue. Le corollaire, c’est la notion de probabilité qu’il arrive quelque chose créé une forme d’attente, soit l’anticipation.
Événement, probabilité, attente, anticipation
Création de punchs dramatiques cohérents et efficaces.
Le rapport au bouc-émissaire, c’est le héros grec qui est toujours coupable et on ne lui donne aucune chance. Alors que dans les récits bibliques, il réussira à prouver son innocence, mais ses bourreaux seront également innocentés (la notion de pardon).
Joseph, dans l’histoire de l’Égypte ancienne, est le premier bouc-émissaire qui s’en sort, lui procurant une forme d’aura d’humanité. Il est réhabilité malgré toutes les accusations qui ont été portées contre lui.
Dans les récits mythiques grecs, on se demande si le héros est coupable. La réponse est invariablement oui. (Voir la tragédie d’Œdipe ou de Perséphone). Trahison, tromperie, etc.
Tentale, vole l’ambroisie pour la donner aux humains. Il tente sa chance et donne aux Dieux son fils en repas. Il sera condamné à un supplice, dans le Tartare, la prison des Titans. Il est placé au centre d’un fleuve avec des fruits au-dessus de lui. Chaque fois