Présentez les données paléontologiques qui permettent de comprendre que les caractères anatomiques de l'homme moderne résultent d'une évolution
Le Général De Gaulle évoque sa rencontre avec Truman. Regroupez le texte 5 page 29 et celui-ci – dessous.
« Quant aux problèmes compliqués de notre antique univers, ils n’intimidaient point Truman qui les considérait sous l’angle d’une optique simplifiée. Pour qu’un seul peuple fut satisfait, il suffisait qu’il pratiquât la démocratie à la manière du Nouveau Monde. Pour mettre fin aux antagonismes qui opposaient des nations voisines, par exemples Français et Allemands, il n’était que d’instituer une fédération de rivaux. Pour que les pays sous-développés penchent vers l’Occident, il existait une recette infaillible : l’indépendance.
Le Président Truman était, en effet, convaincu que la mission de servir de guide revenait au peuple américain... D'ailleurs, à quelle puissance, à quelle richesse pouvaient se comparer les siennes ? Je dois dire en cette fin de l'été 1945, on était, dès le premier contact avec les États-Unis, saisi par l'impression qu'une activité dévorante et un intense optimisme emportaient toutes les catégories. Parmi les belligérants, ce pays était le seul intact. Son économie, bâtie sur des ressources en apparence illimitées, se hâtait de sortir du régime du temps de guerre pour produire des quantités énormes de biens de consommation. L'avidité de la clientèle, et, au-dehors, les besoins de l'univers ravagé garantissaient aux entreprises les plus vastes débouchés , aux travailleurs le plein emploi. Ainsi, les États-Unis se sentaient assurés d'être longtemps les plus prospères. Et puis, ils étaient les plus forts ? Quelques jours avant ma visite à Washington, les bombes atomiques avaient réduit le Japon à la capitulation.
Enfin, devant la menace, le monde libre n’avait rien de mieux à faire, ni rien d’autre, que d’adopter le « leadership » de Washington....
Le Président n’envisageait donc pas que la Russie pût, de sitôt, risquer directement une guerre. Mais il pensait qu’en maints endroits, la