Présentation rapide de la cantatrice chauve, de ionesco
Présentation de l’œuvre
La cantatrice Chauve, sous-titré « l’anti-pièce », va permettre de définir les caractéristiques traditionnelles du théâtre puisque cette pièce est une parodie de ces valeurs.
Ionesco et son œuvre
-première pièce de Ionesco -rédigé en 1948-1949 (il a Presque 40 ans) -première mise en scène en 1950 au théâtre des noctambules -jouée depuis 60 ans
-il a pris conscience de l’arbitraire du langage en apprenant l’anglais grâce à des phrases simples et bêtes comme : « le plafond est en haut, le plancher est en bas » ; n’oublions pas qu’il était Roumain, le français n’est donc pas sa langue maternelle, il le considère donc en temps que matière → il redécouvre les évidences ; elles sont remises en cause parce qu’elles sont dites ( les évidences sont conventionnelles.
Les trois formes dominantes au théâtre, parodiées par Ionesco
Le théâtre de boulevard →genre de théâtre de divertissement caractérisé par des décors et des personnages bourgeois. L’intrigue est faible et tourne souvent autour de l’adultère -décors saturés dans la première scène -inconsistance des personnages -nullité de l’intrigue, quasi-inexistence de l’action
Le théâtre réaliste (Brecht…) →pareillement au roman réaliste, le théâtre réaliste tend à retranscrire le mieux possible la réalité -Ionesco reproche à ce théâtre de représenter les gens uniquement à travers leur relation sociale
Le théâtre didactique (Camus, Sartre…) →théâtre dont la visée est éducative, informative -Ionesco trouve ce théâtre naïf
Par contre, il aime le théâtre de la farce, comme Ubu roi de Jarry, qui traite de la bouffonnerie et du grossissement parodique.
La pièce
-Dans cette pièce, des perso conventionnels énoncent des vérités évidentes
→tragédie du langage → langage qui tourne pour lui-même indépendamment de ceux qui l’utilisent et de qu’il véhicule
→cela donne conscience du caractère mécanique de la plupart de nos paroles