Prélèvement sanguin
Je suis étudiante en première année et j’ai fait mon premier stage en maison de retraite de type : longue durée. Je pratique un prélèvement sanguin de TP (taux de prothrombin), INR (international normalized ratio) à Mr C âgé de 71 ans saint de corps et d’esprit, sous la surveillance d’une infirmière dans ma quatrième semaine de stage. Tout d’abord, je vérifie l’ordonnance pour préparer mon matériel et vérifier si tout est en ordre. De plus, je vérifie la concordance entre la prescription médicale et le choix des tubes d’analyses. Ce prélèvement doit être fait une fois par mois pendant un ans et plus si besoin. Il est réalisé pour le suivi des traitements anticoagulant par les AVK (anti vitamines K ou anticoagulant oraux). Il permet aussi de dépister s’il y a un risque d’hémorragie. En fait, le TP sert à mesurer le taux de coagulation chez un individu et les INR permettent d’interpréter les résultats des TP.
Après avoir vérifié la prescription, je prépare mon chariot contenant : la prescription, un garrot préalablement désinfecté, deux aiguilles à ailette surnommée « Butterfly », un porte tube (corps de pompe), des compresses stériles, des gants à usage unique, du sparadrap, du désinfectant avec alcool, le tube bleu de prélèvement, un autre pour vider l’air de la tubulure, du SHA ( Solution hydro-alcoolique), un conteneur rigide jaune à déchet contaminant piquants et deux sacs poubelle.
Ensuite, je fais un lavage simple des mains, me dirige vers la chambre du patient, je frappe avant d’entrer, il est 9h00, le patient a déjà déjeuné mais ce n’est pas un problème, pour un TP, INR, on n’a pas besoin d’être à jeun.
Je lui explique l’acte que je vais