Proust
Il y a une œuvre d’art dont le souvenir nous a hanté au cours de notre méditation, c est ˙ L Allégorie de la peinture ¨ de Vermeer. Ce ˙ tableau du tableau ¨, dont le personnage central est un peintre tourné vers sa toile, pourrait être considéré comme une allégorie de La Recherche du Temps perdu. Qui est au centre du tableau ? Qui est le je ? Qui est le nous ? Comment d finir le on ? C est ces questions que nous avons essayé de r pondre. Dans la mesure où nous espérions de finir la loi unique du roman proustien, notre attente a certainement été déçue : l analyse nous a entrainé dans des sens divergents ; elle a mis au jour une multiplicité de problèmes ayant reçu chacun de Proust sa solution propre, tantôt dictée par le pragmatisme, tantôt empruntée la tradition de l art romanesque, tant t inspirée par les vues philosophiques de l’écrivain. Dans la mesure aussi ou l on attendait une réponse catégorique aux questions soulevées, il faut avouer un sentiment d’insatisfaction. Non qu’on ait espéré dissiper entièrement le mystère de la voix qui nous parle dans La Recherche du Temps perdu ; ce mystère, inhérent toute œuvre littéraire, se situe sur un plan ou la réflexion n’a pas prise, et un reliquat d’obscurité en ce domaine prouve plus la valeur de l œuvre que les insuffisances de la critique. Ce qui donne une impression d inachèvement, c est