TEXTE 3 : « LA SORCIERE » MICHELET-1862

INTRODUCTION Ce texte est un extrait de l’ouvrage intitulé « la sorcière » de Michelet paru en 1862 Jules Michelet, historien du 19ème siècle est né en 1798 et est mort en 1874 à Hyères. Il est issu d'une famille protestante. Il tente de réhabiliter la figure de la « Sorcière » symbole du dogmatisme, de la violence du clergé et de la crainte de la femme au moyen âge. Problématique : dans quel but ?
Dans un premier temps nous étudierons la chronique atroce et pour finir la critique contre le pouvoir et le clergé.

DEVELOPPEMENT Cette chronique historique composée de 2 parties, dénonce l’inhumanité du pouvoir politique et religieux qui use de la torture contre celui qui s’écarte de la doxa (idéologie officielle).
1) Une chronique atroce
Dates et lieux précis et personnalité historique
Précisions didactiques : usage des parenthèses
Présent de vérité général pour introduire une explication
Récit au passé avec un présent historique et présent de narration
« on » désigne les hommes du XVIII° s. et leurs idées
La cruauté :
La victime est déshumanisée voc. (enlevé, jeté, trainé, ramené) elle subit l’action
Lexique empreint de dégoût, de haine
L’insurrection des sévices
Fascination de la sorcellerie et la furie populaire
L’omniprésence de la sorcellerie
Souvenir des rites païens
Fascination pour le diable
Hystérie collective qui se répand (adv. : partout)

2) Une diatribe contre le pouvoir et le clergé (diatribe : critique violente)
Une piètre image du pouvoir
La justice est mise à mal car l’affaire est présentée comme une parodie de procès (champ lexical du théâtre)
Le pouvoir est présenté comme omnipotent : dramatique le portrait de Lombardemon : champ lexical du pouvoir écrasé, métaphore qui souligne l’idée de toute puissance
Pouvoir manipulateur et corrompu (payé x2)
Il manipule le peuple en jouant sur la superstition et l’ignorance du peuple.
Une cour passive et irresponsable : comme