Protectionnisme
Le protectionnisme
A CT :
protéger l'emploi dans certains secteurs durement touchés par la concurrence en aidant à la reconversion des activités = exporter le chômage
Limiter le déficit commercial
Soutien au pouvoir d'achat grâce au maintien de l'emploi, grâce à la mise en place de politique de relance permise par le desserrement de la contrainte extérieure.
A LT :
Facteur d'indépendance nationale : o protéger les industries naissantes (thèse de List = protectionnisme éducateur), o protéger les choix sociaux (la protection sociale coûte chère) = éviter le dumping social o Protéger des secteurs importants : cultures vivrières, défense nationale, les services non marchands, éléments essentiels du mode de vie voire de la démocratie.
Il prépare à l’insertion dans le commerce mondial (Krugman montre que l’intervention des pouvoirs publics en la matière construit des avantages comparatifs) et d’ailleurs on constate que les zones régionales, néo-protectionnistes, s’insèrent progressivement dans des accords de libre échange.
Il peut aller de pair avec l'essor du commerce extérieur et de la croissance cf P. Bairoch.
Les revenus de la protection (mesures tarifaires) financent la croissance
Selon la théorie du public choice, le protectionnisme offre aux hommes politiques l’occasion de gagner des voix.
Pérennité d'un appareil de production obsolète = stagnation de l’innovation – cela entame la compétitivité des industries concernées
Facteur d'inflation (par les coûts) si malgré l'effet prix négatif (hausse du tarif) le volume des importations demeure identique (phénomène des importations incompressibles). Dans le même temps cela réduit le pouvoir d’achat des consommateurs qui vont donc consommer moins de produits nationaux = facteur de ralentissement économique et donc de chômage.