Prologue de gargantua
Du début du prologue jusqu’à « la gestion de nos affaires »
Prologue :
- toujours écrit par l’auteur du livre
- première partie d’un film, d’une pièce, d’un roman présentant de événements ou des propos antérieurs à l’action proprement dite. Le prologue n’entretient pas avec l’œuvre le même rapport qu’une préface c’est à dire qu’il n’est pas un point de vue intérieur sur le texte mais il en fait déjà parti, il en traduit déjà l’esprit
Introduction :
Dans le prologue de Gargantua l’auteur vient s’adresser à ses lecteurs de façon cavalière pour leur signifier, en utilisant un style imagé (les Silènes, l’os à moelle) qu’il ne faut pas se fier à l’aspect extérieur d’un livre c’est à dire son titre. Il leur recommande bien plutôt de l’ouvrir et « soigneusement peser ce qui y est exposé ». Il demande ensuite de pratiquer la meilleure lecture possible, on pourra alors s’apercevoir que l’œuvre recèle une « substantifique moelle » : un sens, une philosophie cachée (« arcane »).
Pour lire Gargantua, l’auteur recherche un lecteur de bonne humeur, sans malveillance qui sache concilier la plaisanterie et le sérieux : un lecteur ayant un esprit pantagruélique ce qui est déjà énoncé dans l’épître.
I / L’art du portrait
1) Comment est caractériser le portrait de Socrate?
Le portrait manifeste la dualité du personnage. La première phrase décrit son apparence extérieure et son mode de vie : « laid de corps, inapte à tous les offices ». La deuxième phrase révèle qu’il dissimule à l’intérieur des qualités telles qu’il possède un statut quasi-divin : « une intelligence plus qu’humaine, toujours dissimulant son divin savoir ». Les deux phrases sont hyperboliques (adjectifs, énumérations). Socrate réalise l’association du rire et du vin càd que celui-ci réalise l’esprit pantagruélique.
2) Pourquoi est-il fait allusion aux « Silènes » en début de texte?
La dualité du personnage est semblable à la dualité des silènes qui présentent la