production d'éléctricité
La France est le huitième producteur mondial d'électricité, avec une production brute de 559 TWh en 2012 et une production nette de 550,9 TWh en 2013.
Ce marché, largement dominé par la société nationale EDF, est marqué par l'importance du secteur nucléaire, par une stagnation de la consommation depuis 2005 et par le processus en cours d'ouverture à la concurrence promue par la Commission européenne.
Les principaux concurrents d'EDF sont GDF Suez, ENI, E.ON et Poweo Direct Énergie.
La répartition de la production électrique
La capacité installée correspond à la puissance maximale des unités de production d’électricité. Cette puissance maximale ne peut être sollicitée toute l’année de façon stable : chaque source d’énergie a des taux d’utilisation qui lui sont propres.
Le solaire photovoltaïque et l’éolien sont des énergies intermittentes : les capacités sont rarement utilisées à leur maximum dans l’année, selon les conditions météorologiques du moment. Au sein du mix, ces énergies représentent donc une part importante des capacités installées mais une faible part de la production effective d’électricité.
Le gaz et le fioul sont des sources d’énergie de pointe, c’est-à-dire utilisées de façon irrégulières, essentiellement pour faire face aux pics de consommation d’électricité. Par conséquent, ils représentent une part importante des capacités et une faible part de la production effective d’électricité.
De même, l’hydroélectricité tend à être prioritairement utilisée en période de pointe pour les barrages sur retenue d’eau, de façon à profiter des prix élevés pour rentabiliser une ressource pouvant être utilisée avec beaucoup de flexibilité. La production hydroélectrique est également très sensible au niveau des précipitations.
En revanche, l’énergie nucléaire assure une production d’électricité continue et stable tout au long de l’année, entrecoupée de brèves périodes de maintenance. Le