Procédés d'extraction cosmétiques
Le végétal est à la mode. Alimentation, cosmétique, pharmacie… Tous les secteurs veulent suivre cette tendance marketing lourde, qui suscite de nombreuses recherches visant à améliorer les techniques d’extraction de composés chimiques à partir de fleurs, fruits, légumes et autres plantes.
Aujourd’hui, l’extraction des arômes et colorants pour l’alimentation, des huiles essentielles pour les cosmétiques et des principes actifs pour des produits pharmaceutiques est réalisée via deux grandes techniques
- Distillation : le végétal est mis en contact avec de l’eau puis chauffé. Ce qui fait éclater les cellules de la matière. La vapeur d’eau chargée des extraits est ensuite récupérée par condensation
- Utilisation de solvants organiques à chaud, notamment l’éthanol ou l’hexane, dans lequel on plonge la matière. Les extraits sont récupérés par décantation et filtration.
Ces méthodes traditionnelles, éprouvées et peu coûteuses, sont aujourd’hui remises en cause.
Pourquoi ?
→ Extrêmement consommatrices en énergie et en eau
→ Solvants issus du pétrole sont de plus en plus décriés pour leur impact sur la santé et l’environnement
Objectifs
→ Trouver des technologies plus propres
→ Développer des techniques permettant de valoriser les matières premières
Des procédés prometteurs mais encore trop cher
Extraction par micro-ondes
La température du végétal soumis aux micro-ondes s’élève jusqu’à faire éclater les cellules contenant les composés ciblés. Un système de refroidissement permet de les récupérer, mélangés à de l’eau. Ils sont ensuite séparés par décantation ou évaporation.
Atouts : gain de temps et d’énergie : dix minutes aux micro-ondes permettent d’obtenir la même quantité d’huiles essentielles, d’antioxydants ou de colorants que plusieurs heures d’extraction conventionnelle.
En comparaison avec les techniques courantes MAP réduit le temps de préparation, la quantité d’énergie et de solvant utilisés, amenuisant