Les atouts du pois
1. L’effet précédent : économies d’intrants et gain de rendement

Le pois permet de réduire la dose d’azote de 20 à 50 kg/ha sur le blé ou le colza qui suit et de maîtriser les apports de fongicides et d’herbicides en diversifiant la rotation. Ceci améliore la compétitivité de la culture suivante.

Le pois est l’un des meilleurs précédents du blé et du colza. Un blé tendre ou un blé dur après un pois produit 7 à 10 q/ha de plus qu’un blé de blé. Le pois facilite l’implantation sans labour de la culture suivante, grâce à des pailles peu abondantes, une récolte précoce et un sol bien structuré. Et il facilite le contrôle des mauvaises herbes à l’échelle de la rotation, du fait d’une période de semis décalée par rapport aux principales cultures d’automne et des substances actives différentes.
2. Des atouts environnementaux :

Introduire un pois dans la rotation permet :

Une réduction sensible des impacts environnementaux liés à l’absence d’engrais azotés, en particulier une moindre consommation d’énergie fossile, moins d’émission de gaz à effet de serre et de gaz acidifiants (respectivement de près de 40 %, 50 % et 80 % pour le pois comparé à une culture recevant 180 kg d’engrais azotés), Une réduction de la consommation de produits phytosanitaires à l’échelle de la rotation.

Par ailleurs, du fait de son cycle relativement court et précoce, le pois consomme peu d’eau, et il nécessite assez peu d’intrants et d’interventions en culture.
3. Des progrès génétiques :

Il existe désormais des variétés de pois de printemps très productives et résistantes à la verse, ce qui sécurise la récolte. En pois d’hiver, des variétés ont un bon niveau de résistance au froid et une productivité élevée. La tenue de tige a également été améliorée.

4. Des débouchés :

très larges en alimentation animale et complémentaires aux co-produits des biocarburants ; importants en alimentation humaine pour les pois jaunes à l’export