Primo levy : les noirs ne sont pas des etres pensants
J’ai été amenée à me faire cette réflexion après la lecture de l’ouvrage de Primo LEVY intitulé « ET SI C’EST UN HOMME ».
Dans cet ouvrage, qui depuis des années est au programme du bac de français dans les lycées de France et de Martinique, Primo Lévy, italien d’origine sémite de religion juive déporté à AUSCHWITZ, fait un récit poignant sur la barbarie des camps nazis.
Pendant les 184 premières pages de son récit, qui en comporte 186, Primo Lévy décrit et analyse les atrocités des camps de concentration nazis dont il a personnellement été victime.
Puis la page 185 sans que l’on comprenne de prime abord la raison, Primo Lévy nous dit : « Celui qui tue est un homme, celui qui commet ou subit une injustice est un homme. Mais celui qui se laisse aller au point de partager son lit avec un cadavre, celui-là n’est pas un homme. Celui qui a attendu que son voisin finisse de mourir pour lui prendre un quart de pain, est, même s’il n’est pas fautif, plus éloigné du modèle de l’homme pensant que le plus frustre des Pygmées . » ?
En une et une seule, Primo Lévy, juif déporté au camp d’AUSCHWITZ et qui n’en a réchappé que par miracle, se range résolument du côté de son bourreau nazi blanc : le pygmée africain noir n’est pas un homme pensant.
Pour Primo Lévy, le pygmée n’est pas un homme parce qu’il a tel ou tel des comportements qu’il dénonce dans son récit, mais tout simplement parce qu’il est pygmée.
Qui aujourd’hui accepterait que soit étudié sur les bancs des écoles françaises un ouvrage qui comporterait la phrase suivante : « Celui qui a attendu que son voisin finisse de mourir pour lui prendre un quart de pain, est, même s’il n’est pas fautif, plus éloigné du modèle de l’homme pensant que le plus frustre des juifs. » ?
PERSONNE !
Pourtant à ce jour, jamais le racisme de Primo Lévy à l’égard des pygmées et par eux l’égard des noirs n’a été dénoncé.
Au contraire, Primo Lévy est non seulement un écrivain