PREVISIONS ET PREVENTIONS DES RISQUES VOLCANIQUES 4eme
PREVISIONS ET PREVENTIONS DES RISQUES VOLCANIQUES
L'homme n'est pas capable de maîtriser les éruptions volcaniques, il ne peut agir directement sur l'aléa. Il est néanmoins possible de protéger les enjeux en prévoyant les événements et en prenant des mesures pour protéger la population.
En ce qui concerne l'évaluation du risque, la meilleure méthode de prévision à long terme est l'approche géologique. Il s'agit de reconstituer l'histoire géologique du volcan par l'étude des événements passés. D'autres méthodes sont également utilisées : le suivi de l'évolution morphologique suite à l'action de l'érosion, les conditions météorologiques locales, les caractéristiques hydrogéologiques.
On peut alors définir une carte de l'aléa qui indique quelles seront les zones touchées en cas d'éruption. En combinant la carte des aléas avec celle de l'occupation des sols, et la carte des enjeux, on peut établir une carte des risques. Cette carte a pour objectifs de définir les règles d'urbanisation et d'aider à établir des plans de secours (plan ORSEC, par exemple).(*)
La prévision à court terme.
Le plus important n'est pas de savoir quand un volcan se réveille mais plutôt quand l'éruption menace la population. La prévision à court terme passe par la surveillance du volcan et permet d'en prévoir les changements de comportement. Pour la majorité des éruptions effusives, elles sont précédées par des signes précurseurs qui surviennent quelques jours, quelques semaines, voir quelques mois avant. Mais une éruption, en particulier explosive, peut aussi débuter directement par un paroxysme et dans ce cas, la prévision est impossible.
Pour prévoir une éruption, les scientifiques s'appuient sur l'apparition simultanée de signes précurseurs. Plusieurs méthodes de surveillance sont aujourd'hui utilisées : la sismologie, la surveillance des failles, l'analyse des gaz et des eaux météorique, les observatoires, et la surveillance par satellite.
La