Pression fiscale
La pression fiscale ou taux des prélèvements obligatoires est le rapport entre le total des prélèvements obligatoires et le produit national brut.
Le souci de tout état est, d’une part, de faire peser sur le citoyen le moins de charges fiscales possibles et, d’autre part, de se procurer le maximum de ressources pour financer ses services publics et sociaux et assurer la rémunération de ses fonctionnaires.
Une pression fiscale trop forte a des effets négatifs sur le comportement des agents économiques qui, pour échapper à des charges fiscales excessives, peuvent recourir à des pratiques frauduleuses dont les plus usitées sont la dissimulation d’une partie des revenus et/ou l’exagération des charges d’exploitation.
Une forte pression fiscale peut aussi avoir pour conséquence la diminution de l’épargne au détriment de la consommation.
En Algérie comme d’ailleurs dans la plupart des pays, la pression fiscale tire son origine essentiellement des impôts indirects avec une prépondérance pour la TVA acquittée à l’importation et à l’intérieur.En second lieu nous retrouvons l’IRG payé par les salariés et enfin l’impôt sur les sociétés (IBS) et l’IRG du par les non salariés.
I l faut, néanmoins, noter que l’Algérie connaît le taux de pression fiscale le moins élevé des trois pays du Maghreb.A titre d’exemple,en 2005 ce taux ne dépassait pas 20% dans notre pays alors qu’il approvisionner 25% au Maroc..
Toutefois et depuis la réforme entamée en 1992, l’Etat n’a cessé d’oeuvrer dans le sens de la diminution de la pression fiscale et ce par les aménagements successifs du barème IRG et la réduction du taux de l’impôt sur le bénéfice et de ceux de la TVA.
Evidemment, beaucoup reste à faire notamment en matière de l’impôt forfaitaire unique (IFU) de la TVA et des cotisations sociales.
L’IFU, régime consacré par la loi de finances pour 2007, nous semble t-il, devrait faire l’objet d’aménagements