Première et seconde guerres mondiales: défendre la paix, espoirs et désillusions.
Ce pacifisme participe de la redéfinition des relations internationales sur la base d’une sécurité collective, voulue par les démocraties occidentales durant l’entre deux guerres.
Mais cet espoir d’une sécurité collective ne fera naître qu’une Société des Nations impuissante.
Le nouvel ordre mondial après le choc de la Seconde Guerre mondiale fixé par les vainqueurs voudra tirer les leçons de l’entre deux guerres.
Problématique : quels moyens sont mis en place pour imposer une paix durable ? En quoi la nature des conflits mondiaux a-t-elle entraîné une volonté de construire un nouvel ordre mondial préservant la paix ? Comment cette volonté s’est-elle concrétisée ?
I) L’échec de la SDN : une paix impossible ? 1) Les ambiguïtés de la paix à Versailles.
La paix se construit lors de la conférence de Versailles (janvier-juin 1919), mais seuls les pays vainqueurs y sont représentés. Le pacte signé le 28 avril 1919 crée la Société des Nations (SDN) d’après les principes du président américain Woodrow Wilson, exposés en « 14 points » dans un discours célèbre présentant ses idées pour maintenir la paix dont les suivants : * Respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes * Rejet de la diplomatie secrète * Création d’une association des nations pour maintenir la paix
Mais le traité de Versailles (28 juin 1919) est très sévère avec l’Allemagne.
En effet celle-ci est décrétée « responsable de la guerre ».
Des sanctions lui sont imposées : * Territoriales : perte de l’Alsace- Lorraine * Economiques : Payer les réparations des dommages causés par la guerre. * Militaire :