Poèsie
Jonathan 1ère S
Lundi 8 Novembre 2010
Français
Tout d'abord dans le vers 1 on peut voir que le nom ''La Nature'' prend une majuscule qui crée une personnification de la nature et qui provoque son amplification. Toujours au vers 1 '' La Nature est un temple '', le mot ''Nature'' est la cible d'une métaphore par l'attribution du verbe ''être''. Cette métaphore donne naissance à une sacralisation de la nature. Et on trouve la théorie correspondances verticales car dans ce premier vers le concret ( La Nature) passe à l'abstrait (temple, religiosité). La Nature devient le symbole de la spiritualité et du divin.
Toujours au vers 1 on retrouve une métaphore ''Vivants piliers'' où il y a un seul comparant qui sont les ''arbres'' ce sont des piliers végétales que Baudelaire transforme en piliers minérales. Le passage ''Vivants piliers'' contient aussi un oxymore car il réunit l'animé et l'inanimé. Cette superposition introduit cet inanimé qui est porteur de signe à décrypter, qui introduit aussi le lecteur dans un univers étrange qui établit un rapport entre '' le minérale, le végétale et le spirituelle ''.
Au vers 2, l'idée de personnification ''confuses paroles'' est à la fois sur des éléments de connotations de l'épithète du mot ''confuse''. Cette personnification fait apparaître l'attribution d'un langage à la nature et le faite que ce langage soit confus cela rend la nature mystique, on retrouve là aussi les correspondances verticales.
Au troisième vers, on remarque une autre métaphore ''forêt de symboles'' qui elle aussi représente les correspondances verticales car cet métaphore allie le concret et l'abstrait, le visible et l'invisible.
Au vers 3 du premier quatrain, on peut relever une opposition ''L'homme y passe'' entre le pluriel, la diversité de la nature et le singulier de l'homme. Le sens du verbe à aussi son importance, on voit l'homme dans un état de réception d'un message. La nature transmet à l'homme, mais pour l'homme les paroles