Pourquoi se cultiver
[pic]L'enseignement du Kodech consiste à traduire et à expliquer les textes en hébreu : 'houmach, Rachi, Michna, Guémara etc... Si l'enseignement dispensé par le maître s'arrête à cela, il trouvera difficilement le moyen de motiver ses élèves.
Si sa direction le lui autorise, il pourrait réserver un temps de dialogue avec ses élèves. A la condition que ceci fasse l'objet d'une préparation minutieuse du maître et non pas à se laisser aller à la simple discussion.
Tout métier comporte des risques non seulement d'échec, mais de résultats inverses au but recherché. Un médecin peut tuer un patient, un tailleur abimer le tissu.
Enseigner est aussi risqué.
Le maître impréparé peut décevoir son élève. Surtout aujourd'hui où une certaine opposition à la pratique religieuse est ressentie dans certains milieux. Le maître peut, par manque de tact, être classé "religieux" par l'élève, c'est-à-dire rétrograde, sectaire, prêchant pour une chapelle etc.. C'est bien dire que le dialogue doit être dument préparé, ne serait-ce que pour que le maître ne se laisse pas déborder par les éleves au moment du "dialogue" qui consiste à se mettre au niveau de l'élève, ce qui supprime la distanciation ordinaire. Pour dialoguer, il serait donc nécessaire que le maître s'impose aux élèves par son savoir, son raisonnement et sa conviction qui ne peut opérer que si ce maître arrive à la communiquer correctement à son auditoire.
Les sujets propres à susciter l'intérêt des élèves ne manquent pas. En voici quelques uns: Emouna, Hachga'ha, la Choah, " Tsadik vera lo", l'histoire du peuple juif, l'hagiographie (personnages exceptionnels) la prophétie, la justice sociale etc... etc..
Le maître se délectera à préparer de tels sujets que l'on peut qualifier de culture juive. Précisement, la culture est ce qui reste à l'élève de son passage à l'école juive et le