Pourquoi philosopher ?
- Pourquoi ne pas philosopher ?
- Philosopher peut-il nous aider à vivre ?
- (Qu’est-ce que philosopher ?)
- A quoi sert-il de philosopher ?
- Quel est l’intérêt de la philosophie ?
- A quoi bon philosopher ?
- Y a-t-il nécessité à philosopher ?
- Pourrions nous nous passer de la philosophie ?
Cette série de question nous entraîne jusqu’au problème suivant, à savoir : A quoi bon philosopher ? Ne pourrions nous pas nous passe de cette activité qui ne semble pas directement utile ?
La philosophie joue un rôle fondamental mais n’est pas reconnue comme utile ?
Etude du texte de Bertrand Russel
1) Notez la phrase qui porte le plus nettement la thèse du texte. Reformulez là avec vos propres mots cette thèse et dire en quoi est-elle paradoxale.
La phrase qui porte le plus nettement la thèse du texte est la première : « la valeur de la philosophie doit en réalité surtout résider dans son caractère incertain même. »
L’intérêt et la force du travail philosophique, c’est précisément qu’il n’aboutit jamais à des vérités stables et définitives, ou à des résolutions simples de problèmes, mais au contraire, il génère une instabilité qui alimente le doute et met toujours la pensée en mouvement.
Le paradoxe est le rapprochement que fait l’auteur entre « incertitude » et « valeur ». En effet, a priori on accorde du prix non pas à l’incertitude mais à la certitude car on y voit une garantie de réponse, une marche vers la vérité, quelque chose de sur. C’est rassurant. Or, ici, Russel fait la démonstration d’une pensée contraire qui contrarie le sens commun. C’est pour cela qu’il parle du doute comme étant quelque chose qui libère et non inquiète. Effectivement, le doute ouvre a des perspectives larges et à des possibilités de réflexion infinie, alors que la certitude en revanche enferme, sclérose la pensée. L’auteur place la certitude hors du champs de la philosophie alors qu’il considère l’incertitude comme la caractéristique la