Pourquoi le monde est stone ?
La grande sœur et le petit frère ont besoin d’espace. Rien qu’à les entendre parler de leur Australie natale, de ses déserts, de ses lacs de sel ayant pour seuls témoins le soleil et la lune, on les comprend. Angus & Julia Stone ont déjà une tournée mondiale à leur actif, et une seconde est sur le point de démarrer. «La magie du voyage, c’est de pouvoir aller à l’autre bout du monde et y trouver quelqu’un qui vous ressemble tellement !» lance Angus, songeur. Ils voyagent pour la musique, pour les émotions, pour les paysages aussi. Ils sont amoureux des Highlands écossais, de la Cornouaille dans le sud de l’Angleterre et de Santa Monica, en Californie. «Chaque lieu est relié aux personnes avec qui on a partagé de beaux moments», souligne Julia.
Onirique. Down the Way, qui sort cette semaine en France, est leur second album et déjà numéro 1 des charts australiens. Tout entier imprégné de cette idée d’attachement-déchirement, d’aimer et de laisser partir. Guitare sèche vintage, piano efficace, harmonica, banjo, les instruments respirent l’espace, le partage et la sincérité. Treize titres qu’ils ont composés chacun de leur côté. Elle en Angleterre, lui en Australie. Etonnamment, l’album se tient, dans un tout pop folk doucement hippie. Pas d’homogénéité, mais des chansons qui se répondent et se complètent sans cassure. Certains titres s’annoncent déjà de pures bombes FM, comme Big Jet Plane, The Devil’s Tears ou encore Black Crow. D’autres, comme Santa Monica Dream, sont de simples