Pourceaugnac, m.ceaugnac

3055 mots 13 pages
Microsoft Word - Explication Pourceaugnac I, 1 (Guilhembet) copie.docx 1
2022-23
Littérature classique L3LA02FR, TD J. Guilhembet
Étude linéaire : MOLIERE, M. de Pourceaugnac (1669), I, 1, Le Livre de Poche Théâtre, 2018, édition présentée par Céline Paringaux. p. 27-30 [une photocopie du texte a été donnée en cours] - Pour clarifier, je précise le nom du personnage qui parle et les lignes, j’indique les étapes de l’introduction et de la conclusion, j’indique « conclusion partielle », mais il ne faut pas
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Le VOUS est une convention entre des amants de bonne famille. Il existe une « affaire » mystérieuse qui éveille la curiosité du spectateur/lecteur : « notre affaire ». Le déterminant possessif « notre » annonce que Julie et
Éraste sont unis face à un problème commun. Julie, figure conventionnelle de jeune fille craintive et soumise, est assez passive et elle considère Éraste comme le meneur de jeu (metteur en scène), le seul capable de trouver un stratagème pour les tirer d’affaire.
Sa deuxième interrogative est plus explicite : on apprend que le père de Julie veut la marier
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Le NOUS désigne un trio (lui, Nérine, Sbrigani), complice pour contrecarrer les projets du père de Julie. Éraste décrit son action en employant deux lexiques :
- Celui de la machination, comme s’il était un metteur en scène au théâtre : « y travaillons- nous », « nous avons préparé’ »
- Celui du combat, de la bataille, comme s’il était un stratège : « un bon nombre de batteries », « renverser ». Les allitérations en B et en R miment ici la détermination d’Éraste, sa conviction de pouvoir gagner un combat symbolique contre l’autorité tyrannique d’un père,
Sans que l’on sache encore pourquoi, on apprend que ce projet de mariage est jugé « ridicule » par
Éraste6. Cette réplique confirme que cette pièce va être constamment fondée sur des

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