Portraits
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Ces portraits prennent appui sur le réel dans la mesure où ils l’utilisent comme base pour leurs description. Ils s’appuient littéralement sur des modèles, des « types » de personnages quotidiens, comme par exemple le stéréotype de l’ouvrier dans l’Assommoir, la déchéance d’une famille, la misère etc.
Dans ces extraits, les auteurs s’attachent en particulier aux descriptions physiques de leurs personnages, en essayant de détailler le plus précisément possible les physionomies, afin d’en donner au lecteur une image nette et clairement définie.
Dans le chef d’œuvre inconnu, nous avons un artiste qui a réellement existé, Nicolas Poussin. Balzac l’utilise comme protagoniste de son histoire, ce qui lui permet de donner une certaine crédibilité à sa nouvelle. De plus, ce choix n’est sûrement pas anodin, puisque Poussin était un artiste réputé du classicisme pictural, un mouvement qui avait pour but de représenter au mieux la réalité.
En revanche, les portraits sont parfois irréels. C’est le cas dans L’homme qui rit. Ce sont des personnages déformés, mutilés, qui paraissent trop éloignés de la réalité. Pourtant, Hugo estime que ces personnages sont tout de même le reflet de la réalité humaine : « Je représente l'humanité telle que ses maîtres l'ont faite. L'homme est un mutilé. Ce qu'on m'a fait, on l'a fait au genre humain. On lui a déformé le droit, la justice, la vérité, la raison, l'intelligence, comme à moi les yeux, les narines et les oreilles; comme à moi, on lui a mis au coeur un cloaque de colère et de douleur, et sur la face un masque de contentement[]. » Ici Hugo représente plus l’âme de l’Homme, heurtée par la réalité, mais qui affiche un masque illusoire.
Pour élargir le sujet, il peut être utile de notifier qu’au-delà des portraits, les lieux aussi sont représentés, le plus fidèlement